Scrutatio

Venerdi, 26 aprile 2024 - San Marcellino ( Letture di oggi)

Livre des Psaumes 102


font

1Prière pour un malheureux qui dans son accablement répand sa plainte devant Yahvé.
2Yahvé, entends ma prière, que mon cri vienne jusqu'à toi;
3ne cache pas loin de moi ta face au jour où l'angoisse me tient; incline vers moi ton oreille, au jouroù je t'appelle, vite, réponds-moi!
4Car mes jours s'en vont en fumée, mes os brûlent comme un brasier;
5battu comme l'herbe, mon coeur sèche et j'oublie de manger mon pain;
6à force de crier ma plainte, ma peau s'est collée à mes os.
7Je ressemble au hibou du désert, je suis pareil à la hulotte des ruines;
8je veille et je gémis, comme l'oiseau solitaire sur le toit;
9tout le jour mes ennemis m'outragent, ceux qui me louaient maudissent par moi.
10La cendre est le pain que je mange, je mêle à ma boisson mes larmes,
11devant ta colère et ta fureur, car tu m'as soulevé puis rejeté;
12mes jours sont comme l'ombre qui décline, et moi comme l'herbe je sèche.
13Mais toi, Yahvé, tu trônes à jamais; d'âge en âge, mémoire de toi!
14Toi, tu te lèveras, attendri pour Sion, car il est temps de la prendre en pitié, car l'heure est venue;
15car tes serviteurs en chérissent les pierres, pris de pitié pour sa poussière.
16Et les païens craindront le nom de Yahvé, et tous les rois de la terre, ta gloire;
17quand Yahvé rebâtira Sion, il sera vu dans sa gloire;
18il se tournera vers la prière du spolié, il n'aura pas méprisé sa prière.
19On écrira ceci pour l'âge à venir et un peuple nouveau louera Dieu:
20il s'est penché du haut de son sanctuaire, Yahvé, et des cieux a regardé sur terre,
21afin d'écouter le soupir du captif, de libérer les clients de la mort,
22pour répandre dans Sion le nom de Yahvé, sa louange dans Jérusalem,
23quand se joindront peuples et royaumes pour rendre un culte à Yahvé.
24En chemin ma force a fléchi; le petit nombre de mes jours,
25fais-le-moi savoir, ne me prends pas à la moitié de mes jours, d'âge en âge vont tes années.
26Depuis longtemps tu as fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains;
27eux périssent, toi tu restes, tous comme un vêtement ils s'usent, comme un habit qu'on change, tules changes;
28mais toi, le même, sans fin sont tes années.
29Les fils de tes serviteurs auront une demeure et leur lignée subsistera devant toi.