Scrutatio

Venerdi, 26 aprile 2024 - San Marcellino ( Letture di oggi)

Siracide 38


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1Au médecin rends les honneurs qui lui sont dus, en considération de ses services, car luiaussi, c'est le Seigneur qui l'a créé.2C'est en effet du Très-Haut que vient la guérison, comme un cadeau qu'on reçoit du roi.3La science du médecin lui fait porter la tête haute, il fait l'admiration des grands.4Le Seigneur fait sortir de terre les simples, l'homme sensé ne les méprise pas.5N'est-ce pas une baguette de bois qui rendit l'eau douce, manifestant ainsi sa vertu?6C'est lui aussi qui donne aux hommes la science pour qu'ils se glorifient de ses oeuvrespuissantes.7Il en fait usage pour soigner et soulager; le pharmacien en fait des mixtures.8Et ainsi ses oeuvres n'ont pas de fin et par lui le bien-être se répand sur la terre.9Mon fils, quand tu es malade ne te révolte pas, mais prie le Seigneur et il te guérira.10Renonce à tes fautes, garde tes mains nettes, de tout péché purifie ton coeur.11Offre de l'encens et un mémorial de fleur de farine et fais de riches offrandes selon tesmoyens.12Puis aie recours au médecin, car le Seigneur l'a créé, lui aussi, ne l'écarte pas, car tu asbesoin de lui.13Il y a des cas où la santé est entre leurs mains.14A leur tour en effet ils prieront le Seigneur qu'il leur accorde la faveur d'un soulagement etla guérison pour te sauver la vie.15Celui qui pèche aux yeux de son Créateur, qu'il tombe au pouvoir du médecin.16Mon fils, répands tes larmes pour un mort, pousse des lamentations pour montrer tonchagrin, puis enterre le cadavre selon le cérémonial et ne manque pas d'honorer sa tombe.17Pleure amèrement, frappe-toi la poitrine, observe le deuil comme le mort le mérite un oudeux jours durant, de peur de faire jaser, puis console-toi de ton chagrin.18Car le chagrin mène à la mort, un coeur abattu perd toute vigueur.19Avec le malheur persiste la peine, une vie de chagrin est insupportable.20N'abandonne pas ton coeur au chagrin, repousse-le. Songe à ta propre fin.21Ne l'oublie pas: il n'y a pas de retour, tu ne servirais de rien au mort et tu te ferais du mal.22"Souviens-toi de ma sentence qui sera aussi la tienne: moi hier, toi aujourd'hui!"23Dès qu'un mort repose, laisse reposer sa mémoire, console-toi de lui dès que son esprit estparti.24La sagesse du scribe s'acquiert aux heures de loisir et celui qui est libre d'affaires devientsage.25Comment deviendrait-il sage, celui qui tient la charrue, dont toute la gloire est de brandirl'aiguillon, qui mène des boeufs et ne les quitte pas au travail, et qui ne parle que de bétail?26Son coeur est occupé des sillons qu'il trace et ses veilles se passent à engraisser desgénisses.27Pareillement tous les ouvriers et gens de métier qui travaillent jour et nuit, ceux qui fontprofession de graver des sceaux et qui s'efforcent d'en varier le dessin; ils ont à coeur de bien reproduire lemodèle et veillent pour achever leur ouvrage.28Pareillement le forgeron assis près de l'enclume: il considère le fer brut; la vapeur du feului ronge la chair, dans la chaleur du four il se démène; le bruit du marteau l'assourdit, il a les yeux rivés sur sonmodèle; il met tout son coeur à bien faire son travail et il passe ses veilles à le parfaire.29Pareillement le potier, assis à son travail, de ses pieds faisant aller son tour, sans cessepréoccupé de son ouvrage, tous ses gestes sont comptés;30de son bras il pétrit l'argile, de ses pieds il la contraint; il met son coeur à bien appliquer levernis et pendant ses veilles il nettoie le foyer.31Tous ces gens ont mis leur confiance en leurs mains et chacun est habile dans son métier.32Sans eux nulle cité ne pourrait se construire, on ne pourrait ni s'installer ni voyager.33Mais on ne les rencontre pas au conseil du peuple et à l'assemblée ils n'ont pas un rangélevé. Ils n'occupent pas le siège du juge et ne méditent pas sur la loi.34Ils ne brillent ni par leur culture ni par leur jugement, on ne les rencontre pas parmi lesfaiseurs de maximes. Mais ils assurent une création éternelle, et leur prière a pour objet les affaires de leurmétier.