Scrutatio

Lunedi, 13 maggio 2024 - Beata Vergine Maria di Fatima ( Letture di oggi)

Siracide 38


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BIBLES DES PEUPLESJERUSALEM
1 Aie pour le médecin toute l’estime qu’il mérite, à la mesure de ses services, car lui aussi le Seigneur l’a voulu.1 Au médecin rends les honneurs qui lui sont dus, en considération de ses services, car luiaussi, c'est le Seigneur qui l'a créé.
2 La guérison, de fait, vient du Très-Haut, et c’est le Roi qui lui a octroyé le don de guérir.2 C'est en effet du Très-Haut que vient la guérison, comme un cadeau qu'on reçoit du roi.
3 Le savoir du médecin le fait marcher la tête haute, même les grands l’admirent.3 La science du médecin lui fait porter la tête haute, il fait l'admiration des grands.
4 Le Seigneur a créé les plantes médicinales qui sortent de la terre: un homme avisé ne les dédaigne pas.4 Le Seigneur fait sortir de terre les simples, l'homme sensé ne les méprise pas.
5 N’y a-t-il pas eu jadis un bois capable d’adoucir l’eau amère? Et c’est ainsi que le Seigneur fit connaître sa puissance.5 N'est-ce pas une baguette de bois qui rendit l'eau douce, manifestant ainsi sa vertu?
6 Il donne à des humains le savoir afin de tirer gloire des merveilleux remèdes qu’il a créés.6 C'est lui aussi qui donne aux hommes la science pour qu'ils se glorifient de ses oeuvrespuissantes.
7 Le médecin s’en sert pour soigner et calmer la douleur, le pharmacien en fait ses mélanges.7 Il en fait usage pour soigner et soulager; le pharmacien en fait des mixtures.
8 De cette façon les œuvres du Très-Haut ne sont pas terminées: le bien-être continue de se répandre sur la terre.8 Et ainsi ses oeuvres n'ont pas de fin et par lui le bien-être se répand sur la terre.
9 Mon enfant, quand tu es malade, ne te laisse pas abattre: prie le Seigneur pour qu’il te guérisse.9 Mon fils, quand tu es malade ne te révolte pas, mais prie le Seigneur et il te guérira.
10 Renonce à ta conduite mauvaise, tâche d’avoir les mains nettes et purifie ton cœur de tout péché.10 Renonce à tes fautes, garde tes mains nettes, de tout péché purifie ton coeur.
11 Offre à Dieu de l’encens et de la fleur de farine pour te rappeler à son souvenir, présente-lui une offrande de choix selon tes moyens.11 Offre de l'encens et un mémorial de fleur de farine et fais de riches offrandes selon tesmoyens.
12 Puis fais venir le médecin, puisque c’est le Seigneur qui l’a créé; ne le méprise pas, car tu as besoin de lui.12 Puis aie recours au médecin, car le Seigneur l'a créé, lui aussi, ne l'écarte pas, car tu asbesoin de lui.
13 En certains cas le rétablissement passe par leurs mains;13 Il y a des cas où la santé est entre leurs mains.
14 ils prieront le Seigneur pour qu’il leur fasse trouver les moyens de te soulager et de te remettre sur pied.14 A leur tour en effet ils prieront le Seigneur qu'il leur accorde la faveur d'un soulagement etla guérison pour te sauver la vie.
15 Celui qui pèche devant son Créateur, qu’il tombe entre les mains du médecin!15 Celui qui pèche aux yeux de son Créateur, qu'il tombe au pouvoir du médecin.
16 Mon enfant, verse des larmes pour un mort et entonne la lamentation qui exprimera ta douleur. Puis enterre son corps comme il y a droit, ne néglige rien pour sa sépulture.16 Mon fils, répands tes larmes pour un mort, pousse des lamentations pour montrer tonchagrin, puis enterre le cadavre selon le cérémonial et ne manque pas d'honorer sa tombe.
17 Gémis amèrement, frappe-toi la poitrine, porte le deuil comme il convient durant un jour ou deux pour marquer la séparation, puis console-toi de ta tristesse.17 Pleure amèrement, frappe-toi la poitrine, observe le deuil comme le mort le mérite un oudeux jours durant, de peur de faire jaser, puis console-toi de ton chagrin.
18 Car la tristesse mène à la mort, la peine intérieure consume les énergies.18 Car le chagrin mène à la mort, un coeur abattu perd toute vigueur.
19 Que la tristesse se termine avec les funérailles: tu ne peux pas vivre toujours affligé.19 Avec le malheur persiste la peine, une vie de chagrin est insupportable.
20 N’abandonne pas ton cœur à la tristesse, repousse-la et songe à ta propre fin!20 N'abandonne pas ton coeur au chagrin, repousse-le. Songe à ta propre fin.
21 Ne l’oublie pas: c’est sans retour. Tu te ferais du mal sans lui faire aucun bien.21 Ne l'oublie pas: il n'y a pas de retour, tu ne servirais de rien au mort et tu te ferais du mal.
22 Souviens-toi de ma sentence qu’un jour tu pourras répéter: hier c’était moi, aujourd’hui ce sera toi!22 "Souviens-toi de ma sentence qui sera aussi la tienne: moi hier, toi aujourd'hui!"
23 Dès que le mort repose, laisse reposer son souvenir; console-toi de lui dès que son souffle l’a quitté.23 Dès qu'un mort repose, laisse reposer sa mémoire, console-toi de lui dès que son esprit estparti.
24 Il faut avoir des loisirs pour acquérir la connaissance de la Loi; celui qui n’a pas le souci des affaires pourra devenir sage.24 La sagesse du scribe s'acquiert aux heures de loisir et celui qui est libre d'affaires devientsage.
25 Comment deviendrait-il sage, celui qui tient la charrue? toute sa fierté est de manier l’aiguillon; il conduit ses bœufs et les excite au travail, il ne parle que de bétail.25 Comment deviendrait-il sage, celui qui tient la charrue, dont toute la gloire est de brandirl'aiguillon, qui mène des boeufs et ne les quitte pas au travail, et qui ne parle que de bétail?
26 Toute son attention va au sillon qu’il trace, et jusque tard dans la nuit il donne le fourrage aux génisses.26 Son coeur est occupé des sillons qu'il trace et ses veilles se passent à engraisser desgénisses.
27 Il en va de même pour tout ouvrier ou artisan qui travaille jour et nuit, pour ceux qui gravent les cachets et qui s’efforcent d’en varier le dessin. Leur attention va toute au travail en cours, et ils passent leurs veilles à fignoler l’ouvrage.27 Pareillement tous les ouvriers et gens de métier qui travaillent jour et nuit, ceux qui fontprofession de graver des sceaux et qui s'efforcent d'en varier le dessin; ils ont à coeur de bien reproduire lemodèle et veillent pour achever leur ouvrage.
28 Il en va de même du forgeron assis près de l’enclume, tout occupé du fer qu’il travaille tandis qu’il fond littéralement sous l’ardeur du feu. Il lui faut se protéger contre cette fournaise tandis que le bruit du marteau lui casse les oreilles. Il met toute son attention à réaliser un travail parfait et passe ses veilles à embellir son œuvre.28 Pareillement le forgeron assis près de l'enclume: il considère le fer brut; la vapeur du feului ronge la chair, dans la chaleur du four il se démène; le bruit du marteau l'assourdit, il a les yeux rivés sur sonmodèle; il met tout son coeur à bien faire son travail et il passe ses veilles à le parfaire.
29 Il en va de même pour le potier qui travaille assis devant le tour et fait aller la roue avec ses pieds; il est tout à sa besogne et cherche à produire davantage.29 Pareillement le potier, assis à son travail, de ses pieds faisant aller son tour, sans cessepréoccupé de son ouvrage, tous ses gestes sont comptés;
30 Du bras il pétrit la glaise, il la malaxe avec ses pieds. Il mettra toute son attention à étendre le vernis et passera ses veilles à entretenir le four.30 de son bras il pétrit l'argile, de ses pieds il la contraint; il met son coeur à bien appliquer levernis et pendant ses veilles il nettoie le foyer.
31 Tous ces gens comptent sur leurs bras et chacun d’eux est habile dans son métier.31 Tous ces gens ont mis leur confiance en leurs mains et chacun est habile dans son métier.
32 Sans eux on ne bâtirait pas de ville, on n’y habiterait pas, on ne circulerait pas.32 Sans eux nulle cité ne pourrait se construire, on ne pourrait ni s'installer ni voyager.
33 Mais on n’ira pas les chercher pour le conseil du peuple et on ne les remarquera pas dans l’assemblée. Ils ne siégeront pas au tribunal car ils ne sont pas familiers avec la Loi.33 Mais on ne les rencontre pas au conseil du peuple et à l'assemblée ils n'ont pas un rangélevé. Ils n'occupent pas le siège du juge et ne méditent pas sur la loi.
34 Ils ne montreront guère d’instruction, ils n’ont pas la pratique du droit, et on ne les trouve pas parmi ceux qui interprètent les maximes. Bien sûr, ils mettent en valeur tout ce que Dieu a créé au commencement, mais leur prière ne va pas au-delà des affaires de leur métier.34 Ils ne brillent ni par leur culture ni par leur jugement, on ne les rencontre pas parmi lesfaiseurs de maximes. Mais ils assurent une création éternelle, et leur prière a pour objet les affaires de leurmétier.