Scrutatio

Mercoledi, 8 maggio 2024 - Madonna del Rosario di Pompei ( Letture di oggi)

Livre de la Sagesse 13


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BIBLES DES PEUPLESJERUSALEM
1 L’incapacité naturelle des humains se révèle dans leur ignorance de Dieu. Tout ce qu’ils admirent de valable ne les a pas amenés à connaître Celui-qui-est. Ils en sont restés aux œuvres et n’ont pas reconnu l’Artisan!1 Oui, vains par nature tous les hommes en qui se trouvait l'ignorance de Dieu, qui, en partant desbiens visibles, n'ont pas été capables de connaître Celui-qui-est, et qui, en considérant les oeuvres, n'ont pasreconnu l'Artisan.
2 Ils ont regardé comme des dieux gouverneurs du monde, aussi bien le feu que le vent, l’air léger, le firmament étoilé, l’eau impétueuse ou les luminaires du ciel.2 Mais c'est le feu, ou le vent, ou l'air rapide, ou la voûte étoilée, ou l'eau impétueuse, ou lesluminaires du ciel, qu'ils ont considérés comme des dieux, gouverneurs du monde!
3 Fascinés par tant de beauté, ils les ont considérés comme des dieux; mais alors, n’auraient-ils pas dû savoir que leur souverain est plus grand encore? Car ce ne sont que les créatures de celui qui fait apparaître la beauté.3 Que si, charmés de leur beauté, ils les ont pris pour des dieux, qu'ils sachent combien leur Maîtreest supérieur, car c'est la source même de la beauté qui les a créés.
4 S’ils ont été impressionnés par leur force et leur activité, ils doivent comprendre que leur Créateur est encore plus puissant.4 Et si c'est leur puissance et leur activité qui les ont frappés, qu'ils en déduisent combien pluspuissant est Celui qui les a formés,
5 Car la grandeur et la beauté des créatures donnent quelque idée de celui qui leur a donné l’être.5 car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, contempler leur Auteur.
6 Mais sans doute il ne faudrait pas trop blâmer ces gens-là: peut-être se sont-ils égarés alors qu’ils cherchaient Dieu et voulaient le trouver.6 Ceux-ci toutefois ne méritent qu'un blâme léger; peut-être en effet ne s'égarent-ils qu'en cherchantDieu et en voulant le trouver:
7 Ils étudiaient les créatures qui les entouraient, et ce qu’ils voyaient était si beau qu’ils en sont restés à l’extérieur.7 versés dans ses oeuvres, ils les explorent et se laissent prendre aux apparences, tant ce qu'on voitest beauté!
8 Pourtant, même ainsi, ils ne sont pas excusables:8 Et pourtant eux non plus ne sont point pardonnables:
9 s’ils ont été capables de scruter l’univers, comment n’ont-ils pas découvert d’abord celui qui en est le Maître?9 s'ils ont été capables d'acquérir assez de science pour pouvoir scruter le monde, comment n'en ont-ils pas plus tôt découvert le Maître!
10 Combien plus à plaindre sont ceux qui mettent leur confiance en des choses mortes, et qui donnent le nom de dieux à ce qui est sorti de mains humaines: or, argent ciselé, figures d’animaux, et jusqu’à la pierre inutilisable qu’un beau jour quelqu’un a sculptée!10 Mais malheureux sont-ils, avec leurs espoirs mis en des choses mortes, ceux qui ont appelé dieuxdes ouvrages de mains d'hommes, or, argent, traités avec art, figures d'animaux, ou pierre inutile, ouvrage d'unemain antique.
11 Voici par exemple un bûcheron: il scie un arbre facile à transporter, il en racle soigneusement toute l’écorce, puis il le débite avec adresse et en fait un meuble quelconque d’usage courant.11 Et voici encore un bûcheron: il scie un arbre facile à manier, il en racle soigneusement toutel'écorce, il le travaille avec adresse, il en forme un objet propre aux usages de la vie.
12 Les déchets de son travail, il les emploie pour cuire son repas et ainsi refaire ses forces.12 Quant aux déchets de son travail, il les emploie à préparer sa nourriture et il se rassasie.
13 Parmi le peu de bois qui lui reste et qui n’est bon à rien, il aperçoit un morceau tordu et plein de nœuds; il le prend et le sculpte à ses moments perdus; il y met tout son art et lui donne forme humaine,13 Et le déchet qui en reste et qui n'est bon à rien, un bois tordu et poussé tout en noeuds: il le prendet le sculpte avec l'application des heures de loisir, il le façonne, avec le savoir-faire des instants de détente; il luidonne une figure humaine,
14 à moins qu’il ne représente un vulgaire animal. Il y met de la peinture rouge après avoir passé l’enduit pour recouvrir tous les défauts.14 ou bien il le fait semblable à quelque vil animal, le recouvre de vermillon, en rougit la surface àla sanguine, recouvre d'un enduit toutes ses taches.
15 Puis il lui prépare sur le mur une niche à sa taille, et il le fixe au mur avec des clous de fer.15 Puis il lui fait une habitation convenable, le place dans un mur et l'assure avec du fer.
16 Il a pris ses précautions pour qu’il ne tombe pas, car il sait bien que son dieu est incapable de s’aider lui-même: il faut l’aider car il n’est rien de plus qu’une image.16 Ainsi veille-t-il à ce qu'il ne tombe pas, sachant bien qu'il est incapable de s'aider lui-même, carce n'est qu'une image, et il a besoin d'aide!
17 Et malgré cela, qu’il s’agisse de ses affaires, de son mariage ou de ses enfants, il ne rougit pas d’adresser la parole à cette chose sans vie. Pour sa santé, il invoque un objet sans force;17 Pourtant, s'il veut prier pour ses biens, son mariage, ses enfants, il ne rougit pas d'adresser laparole à cet objet sans vie; pour la santé, il invoque ce qui est faible,
18 pour vivre, il rend hommage à ce qui ne vit pas; pour se faire aider il s’adresse à ce bois impuissant; avant un voyage, il invoque celui qui ne sait pas marcher!18 pour la vie, il implore ce qui est mort, pour un secours, il supplie ce qui a le moins d'expérience,pour un voyage, ce qui ne peut même pas se servir de ses pieds,
19 Pour son gain, pour son travail, pour son art, il recourt à une statue dont les mains n’ont pas la moindre habileté.19 pour un gain, une entreprise, le succès du travail de ses mains, il demande de la vigueur à ce quin'a pas la moindre vigueur dans les mains!