Scrutatio

Domenica, 12 maggio 2024 - Santi Nereo e Achilleo ( Letture di oggi)

Livre d'Esther 8


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BIBLES DES PEUPLESKÁLDI-NEOVULGÁTA
1 Ce jour même, le roi Assuérus donna à la reine Esther la maison d’Aman, l’ennemi des Juifs, et Mardochée vint se présenter devant le roi, car Esther avait révélé au roi ce qu’il était pour elle.1 Azon a napon odaajándékozta Artaxerxész király Eszter királynénak Ámánnak, a zsidók ellenségének házát, Mardókeus pedig a király színe elé került, Eszter ugyanis bevallotta, hogy ki ő neki.
2 Le roi enleva son anneau qu’il avait repris à Aman et le donna à Mardochée. Pour sa part, Esther confia à Mardochée la direction de la maison d’Aman.2 Majd fogta a király a gyűrűt, amelyet Ámántól visszavetetett, és átadta Mardókeusnak, Eszter pedig Ámán háza élére állította Mardókeust.
3 De nouveau, Esther parla au roi, elle tomba à ses pieds, pleura et le supplia de faire échouer la méchante entreprise d’Aman, descendant d’Agag, et les projets qu’il avait formés contre les Juifs.3 Eszter újra szólt a király előtt, a király lába elé vetette magát, sírt és könyörgött hozzá, hogy hiúsítsa meg az Ágág nemzetségbeli Ámán gonoszságát és elvetemült terveit, amelyeket a zsidók ellen forralt.
4 Le roi tendit à Esther son sceptre d’or; Esther se releva et resta debout devant le roi.4 A király erre szokása szerint előrenyújtotta kezével az arany kormánypálcát, mire Eszter felemelkedett, elébe állt
5 Elle lui dit: "Si le roi le juge bon, et si j’ai trouvé grâce à ses yeux, si cela paraît juste au roi et s’il a de l’amitié pour moi, qu’il écrive pour annuler les lettres écrites par Aman, fils de Hamdata, descendant d’Agag. Car il a écrit de mettre à mort tous les Juifs qui se trouvent dans les provinces du royaume.5 és így szólt: »Ha úgy tetszik a királynak és kegyben vagyok előtte és nem tartja alkalmatlannak kérésemet és kedves vagyok a szemében, akkor esedezem: vonják vissza új írásokkal Ámánnak, az agágita Amdata fiának a zsidók üldözőjének és ellenségének előbbi leveleit, amelyekben megparancsolta, hogy a király összes tartományában elveszítsék őket.
6 Comment pourrais-je voir le malheur prêt à tomber sur mon peuple? Comment pourrais-je voir la destruction de ma race?”6 Hogyan tudnám elviselni a bajt, amelyet népemnek kellene elszenvedni, és népem kiirtását?«
7 Le roi Assuérus répondit à la reine Esther et au Juif Mardochée: "J’ai donné à Esther la maison d’Aman et lui on l’a pendu pour s’en être pris aux Juifs.7 Artaxerxész király erre így felelt Eszter királynénak és a zsidó Mardókeusnak: »Ámán házát átengedtem Eszternek, őt magát pedig bitófára húzattam, mert kezet mert vetni a zsidókra.
8 Écrivez donc vous-mêmes au sujet des Juifs, au nom du roi, comme vous le jugerez bon, et signez avec l’anneau royal, car une lettre écrite au nom du roi et signée avec l’anneau royal, ne peut être annulée.”8 Írjatok tehát a király nevében a zsidóknak úgy, amint nektek tetszik, s pecsételjétek le az én pecsétemmel, mert a király nevében írt és az ő pecsétjével ellátott levelet nem lehet megváltoztatni.«
9 On rassembla donc les secrétaires du roi le vingt-troisième jour du troisième mois (c’est le mois de Sivan) et l’on écrivit sous la dictée de Mardochée, aux Juifs, aux gouverneurs, aux fonctionnaires, aux responsables des provinces, depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie. On écrivit aux 127 provinces, à chaque province selon son écriture, à chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs selon leur écriture et leur langue.9 Összehívták tehát a királyi írnokokat a harmadik, azaz Síván hónap huszonharmadik napján, és azok elkészítették az írásokat, ahogy Mardókeus akarta, a zsidókhoz, a fejedelmekhez, a helytartókhoz és bírákhoz, akik Indiától Etiópiáig százhuszonhét tartománynak álltak az élén, minden egyes tartománynak és mindegyik népnek saját nyelvén és írásával, így a zsidóknak is a saját írásukkal és nyelvükön.
10 On écrivit au nom du roi Assuérus, on signa avec l’anneau royal et on confia les lettres à des cavaliers qui montaient des chevaux des écuries royales.10 Az írásokat pedig, amelyeket a király nevében adtak ki, és az ő pecsétjével láttak el, futárokkal küldték szét a királyi ménes lovain.
11 Par ces lettres le roi autorisait les Juifs, dans chaque ville, à se rassembler et à défendre leurs vies. Ils pourraient massacrer, tuer et exterminer avec femmes et enfants, tous ceux qui les attaqueraient par les armes, dans quelque province que ce soit; et ils pillerait leurs biens.11 A király megengedte a zsidóknak, hogy az egyes városokban összegyűljenek és megvédjék életüket, és minden ellenségüket feleségeikkel, gyermekeikkel együtt öljék meg és töröljék el, javaikat meg foglalják le zsákmányul;
12 Ce serait le même jour pour toutes les provinces du royaume d’Assuérus, le treizième jour du douzième mois (c’est le mois d’Adar). [1 Voici le texte de cette lettre: 2 "Le grand roi Assuérus salue les gouverneurs des 127 provinces qui s’étendent de l’Inde à l’Éthiopie, les fonctionnaires des provinces et tous ses fidèles sujets! 3 Beaucoup de gens se gonflent d’orgueil pour avoir été trop souvent comblés d’honneurs par l’extrême bonté de leurs bienfaiteurs; non contents de nuire à nos sujets, ils en viennent, avec une insolence effrénée, à comploter contre leurs propres bienfaiteurs. 4 Avec eux la reconnaissance disparaît du cœur humain; aveuglés par la folie propre à ceux qui n’ont aucun sens du bien, ils pensent échapper à la justice du Dieu qui observe toute chose, laquelle combat le mal. 5 C’est ainsi que trop souvent, ceux qui avaient été placés au pouvoir ont dû porter le poids du sang innocent et se sont vus mêlés à des affaires lamentables, pour avoir confié à des amis malhonnêtes l’administration des affaires. 6 Et ces amis avaient abusé par des discours perfides la générosité confiante des souverains. 7 “Il n’est pas nécessaire de retourner à l’histoire ancienne, il suffit de regarder ce qui se passe sous nos yeux, pour voir les crimes commis par la méchanceté de gens indignes du pouvoir. 8 Désormais, nous serons très attentifs à procurer à tous les habitants de notre royaume la tranquillité et la paix. 9 Nous ferons les changements nécessaires et nous jugerons avec indulgence et bienveillance tout ce qui remontera jusqu’à nous. 10 “Voici qu’Aman, fils de Hamdata, un Macédonien, un homme très étranger au sang des Perses, et plus étranger encore à notre bonté, avait reçu l’hospitalité au milieu de nous. 11 Il avait trouvé chez nous l’accueil que nous avons pour chaque peuple, au point que nous l’avions appelé notre père. Il était devenu le second personnage du royaume et tous se prosternaient devant lui. 12 Mais il a été incapable de freiner son orgueil et il a tout fait pour nous enlever le pouvoir et la vie. 13 Par toutes sortes de mensonges et de tromperies, il nous a réclamé la mort de Mardochée, celui qui nous avait sauvé la vie et qui n’avait cessé de nous faire du bien, - la mort aussi d’Esther, la compagne irréprochable de notre royauté, et la mort de leur peuple tout entier. 14 Il comptait par ces mesures nous priver de tout appui, et remettre aux Macédoniens l’empire des Perses. 15 “Alors que ce triple scélérat voulait exterminer les Juifs, pour notre part nous avons la preuve que ce ne sont pas des malfaiteurs, mais qu’ils vivent selon des lois très justes. 16 Ils sont les fils du Dieu vivant, très haut et très grand, lequel fait prospérer le royaume pour nous comme pour nos ancêtres. 17 “Vous ferez donc bien de ne pas tenir compte des lettres envoyées par Aman, fils de Hamdata, car leur auteur a été pendu avec toute sa famille aux portes de Suse. Le Dieu tout-puissant lui a infligé sans tarder le châtiment qu’il méritait. 18 Vous publierez ouvertement en tous lieux la copie de cette lettre, après quoi vous laisserez les Juifs pratiquer leurs coutumes. Au treizième jour du douzième mois, le mois d’Adar, vous les aiderez à mater ceux qui s’en sont pris à eux au temps de l’oppression. 19 Dieu, en effet, Maître de tout, a fait de ce jour prévu pour l’extermination de la race élue, un jour de fête pour eux. 20 C’est pourquoi vous aussi, parmi vos fêtes officielles, célébrez ce jour exceptionnel par des réjouissances de toutes sortes, demandant que vienne le salut, dès maintenant et dans l’avenir, pour nous et pour tous ceux qui aiment les Perses. Mais pour ceux qui nous cherchent du mal, ce jour sera le rappel de leur perte. 21 “La ville ou la province qui ne suivra pas ces instructions, sera brutalement dévastée par la lance et par le feu. Elle restera inhabitable pour les humains, mieux encore, les bêtes sauvages et les oiseaux la fuiront.”]12 és napot is tűztek ki a bosszúállásra minden egyes tartományban, mégpedig a tizenkettedik, azaz Ádár hónap tizenharmadik napján. Hogyan parancsolta meg nekik, hogy éljenek törvényeikkel minden városban és segítőikkel és ellenségeikkel és azok ellenfeleivel, amint nekik tetszik, egy napon, Artaxerxész egész birodalmában a tizenkettedik hónap, azaz Ádár tizennegyedik napján. Ez a levél tartalma: »Artaxerxész nagykirály az Indiától Etiópiáig terjedő százhuszonhét tartomány fejedelmeinek és mindazoknak, akik parancsunknak engedelmeskednek, üdvöt mond. Sokan, akik jótevőjük végtelen jóságából nagy kitüntetésben részesülnek, kevélységükben visszaélnek; és nemcsak a királyok alattvalóit törekszenek elnyomni, hanem a nekik adott dicsőséget nem azokért viselik, akik adták, hanem fondorlatot eszelnek ki. Nem elégszenek meg azzal, hogy kiöljék a hálát az emberekből, hanem a tapasztalatlan emberek hízelgéseitől felfuvalkodva, úgy gondolják, hogy elkerülhetik a mindent látó Isten ítéletét, aki gyűlöli a rosszat. Gyakran megtörténik sok hatalomra jutott emberrel, hogy barátaik, akik az ügyek vezetésével vannak megbízva, arra izgatják őket, hogy ártatlan vért ontsanak, s így jóvátehetetlen bajt okoznak a gonoszság hazug cselvetéseivel az őszintén jóindulatú uralkodóknak. Ezt nemcsak a régi eseményekből láthatjuk, hanem azokból is, amelyek szemünk előtt történnek, mennyi jogtalanság történt a méltatlan uralkodásból. Ezért a jövőben gondunk lesz minden tartományunk nyugalmára. Ha ellentétes dolgokat parancsolunk, amelyek szemünk elé tárulnak, a lehető legnagyobb jóindulattal határozunk. Ámánt, Amdata fiát, a makedónit, aki idegen a perzsa vértől és igen távol áll a mi szelídségünktől, vendégként befogadtuk. Olyan emberséggel voltunk iránta, ahogy minden nép iránt szoktunk viseltetni, hogy nyilvánosan atyánknak neveztük, s mindenki leborult előtte, mint aki a király után a második. De kevélysége felfuvalkodottságában arra vetemedett, hogy királyságunktól és életünktől akart megfosztani. Mardókeusra pedig, megmentőnkre és mindenkori jótevőnkre és feddhetetlen uralkodótársunkra Eszterre és egész népére, ügyes és alattomos rágalmaival halált kívánt. Úgy gondolta, hogy miután ezeket megölte, elszigetel minket és a perzsák birodalmát a makedónoknak juttatja. Mi azonban e gonosztevő által halálra szánt zsidókat teljesen bűnteleneknek találtuk, akik éppen ellenkezőleg, igazságos törvények szerint élnek, a Magasságbelinek, a hatalmas, mindenkor élő Istennek fiai, akinek jóvoltából mi és atyáink az ország felvirágzását köszönhetjük. Ezért jól tennétek, ha nem az Amdata fia Ámán által küldött levél szerint járnátok el. Ő bűne miatt ennek a városnak, azaz Szúzának kapui előtt függ bitófán háza népével együtt. A mindeneket kormányzó Isten gyorsan megadta neki azt, amit érdemelt. Ennek a rendeletnek a példányát, amelyet most küldünk, minden városban függesszétek ki, hogy a zsidók élhetnek törvényeik szerint. Legyetek segítségünkre azok ellen, akik a szorongatás idején megtámadják őket, védekezhessenek a tizenkettedik hónap – azaz Ádár – tizennegyedik napján. Ezt a napot ugyanis, amely a választott nép pusztulására volt szánva, a mindenható Isten örömre változtatta. Ezért ti is ünnepeljétek meg ezt a napot ünnepnapjaitok között, és tiszteljétek meg nagy örömmel, hogy most és a jövőben az nekünk és a jóakaratú perzsák számára legyen jólét, nekik pedig, akik ellenünk ármánykodnak, pusztulásuk emléke. Minden város és tartomány, amely nem akar részt venni ebben az ünneplésben, karddal és tűzzel, haraggal irtassék ki; és így töröltessék el, hogy ne csak az emberek számára legyen lakatlanná, hanem gyűlöletes legyen a vadaknak és madaraknak is mindörökre. Üdv nektek!«
13 Une copie de cette lettre devait être donnée dans chaque province et portée à la connaissance de tous les peuples; au jour dit, les Juifs se tiendraient prêts pour se venger de leurs ennemis.13 A levél szövegét törvényként hirdették ki minden tartományban, s közzétették minden népnek, hogy a zsidók azon a napon készen állnak arra, hogy bosszút álljanak ellenségeiken.
14 Les messagers à cheval de l’état partirent aussitôt pour exécuter sans retard l’ordre du roi. La loi fut publiée également dans la forteresse de Suse.14 Szétmentek tehát a gyorsfutárok és megvitték a hírt, és a király rendeletét kifüggesztették Szúzában.
15 Mardochée sortit de chez le roi avec un vêtement royal violet et blanc, une grande couronne d’or et un manteau de lin et de pourpre, et dans la ville de Suse ce fut la fête et la joie.15 Mardókeus pedig, amikor kilépett a palotából a király színe elől, tündökölt a jácintkék és égszínű királyi ruhában, aranykoronát is viselt a fején, és bíborszínű selyempalástot a vállán; az egész város pedig örült és ujjongott.
16 Pour les Juifs, ce n’était que joie débordante, bonheur, fête et gloire.16 A zsidókra pedig mintha csak új fény, öröm, megbecsülés és vígság virradt volna fel.
17 À mesure que parvenaient, dans chaque province et dans chaque ville, l’ordre du roi et son décret, ce n’étaient pour les Juifs que joie, fête, banquets et festivités de toute sorte. Bien des gens parmi le peuple du pays se firent juifs, car ils avaient la crainte des Juifs.17 Csodálatos ujjongás, lakmározás, vigadozás és ünneplés járta az egész népnél, városban és tartományban, ahova csak eljutott a királynak az intézkedése, olyannyira, hogy más nemzetiségből és felekezetből is igen sokan az ő vallásukhoz és szertartásaikhoz csatlakoztak. A zsidó névre ugyanis nagy rettegés fogott el mindenkit.