Scrutatio

Martedi, 23 aprile 2024 - San Giorgio ( Letture di oggi)

Actes des Apôtres 26


font

1Agrippa dit à Paul: "Tu es autorisé à plaider ta cause." Alors, étendant la main, Paul présenta sadéfense:2"De tout ce dont me chargent les Juifs, je m'estime heureux, roi Agrippa, d'avoir aujourd'hui à medisculper devant toi,3d'autant plus que tu es au courant de toutes les coutumes et controverses des Juifs. Aussi, je te prie dem'écouter avec patience.4"Ce qu'a été ma vie depuis ma jeunesse, comment depuis le début j'ai vécu au sein de ma nation, àJérusalem même, tous les Juifs le savent.5Ils me connaissent de longue date et peuvent, s'ils le veulent, témoigner que j'ai vécu suivant le partile plus strict de notre religion, en Pharisien.6Maintenant encore, si je suis mis en jugement, c'est à cause de mon espérance en la promesse faitepar Dieu à nos pères7et dont nos douze tribus, dans le culte qu'elles rendent à Dieu avec persévérance, nuit et jour,espèrent atteindre l'accomplissement. C'est pour cette espérance, ô roi, que je suis mis en accusation par les Juifs.8Pourquoi juge-t-on incroyable parmi vous que Dieu ressuscite les morts?9"Pour moi donc, j'avais estimé devoir employer tous les moyens pour combattre le nom de Jésus leNazôréen.10Et c'est ce que j'ai fait à Jérusalem; j'ai moi-même jeté en prison un grand nombre de saints, ayantreçu ce pouvoir des grands prêtres, et quand on les mettait à mort, j'apportais mon suffrage.11Souvent aussi, parcourant toutes les synagogues, je voulais, par mes sévices, les forcer àblasphémer et, dans l'excès de ma fureur contre eux, je les poursuivais jusque dans les villes étrangères.12"C'est ainsi que je me rendis à Damas avec pleins pouvoirs et mission des grands prêtres.13En chemin, vers midi, je vis, ô roi, venant du ciel et plus éclatante que le soleil, une lumière quiresplendit autour de moi et de ceux qui m'accompagnaient.14Tous nous tombâmes à terre, et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque: Saoul, Saoul,pourquoi me persécutes-tu? Il est dur pour toi de regimber contre l'aiguillon.15Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Le Seigneur dit: Je suis Jésus, que tu persécutes.16Mais relève-toi et tiens-toi debout. Car voici pourquoi je te suis apparu: pour t'établir serviteur ettémoin de la vision dans laquelle tu viens de me voir et de celles où je me montrerai encore à toi.17C'est pour cela que je te délivrerai du peuple et des nations païennes, vers lesquelles je t'envoie,moi,18pour leur ouvrir les yeux, afin qu'elles reviennent des ténèbres à la lumière et de l'empire de Satan àDieu, et qu'elles obtiennent, par la foi en moi, la rémission de leurs péchés et une part d'héritage avec lessanctifiés.19"Dès lors, roi Agrippa, je n'ai pas été rebelle à la vision céleste.20Bien au contraire, aux habitants de Damas d'abord, à Jérusalem et dans tout le pays de Judée, puisaux païens, j'ai prêché qu'il fallait se repentir et revenir à Dieu en faisant des oeuvres qui conviennent aurepentir.21Voilà pourquoi les Juifs, s'étant saisis de moi dans le Temple, essayaient de me tuer.22Soutenu par la protection de Dieu, j'ai continué jusqu'à ce jour à rendre mon témoignage devantpetits et grands, sans jamais rien dire en dehors de ce que les Prophètes et Moïse avaient déclaré devoir arriver:23que le Christ souffrirait et que, ressuscité le premier d'entre les morts, il annoncerait la lumière aupeuple et aux nations païennes."24Il en était là de sa défense, quand Festus dit à haute voix: "Tu es fou, Paul; ton grand savoir te faitperdre la tête."25Sur quoi Paul de dire: "Je ne suis pas fou, très excellent Festus, mais je parle un langage de vérité etde bon sens.26Car il est instruit de ces choses, le roi, auquel je m'adresse en toute assurance, persuadé que rien nelui en est étranger. Car ce n'est pas dans un coin que cela s'est passé!27Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa? Je sais que tu y crois."28Et le roi Agrippa de répondre à Paul: "Encore un peu et, par tes raisons, tu vas faire de moi unchrétien!"29Et Paul: "Qu'il s'en faille de peu ou de beaucoup, puisse Dieu faire que non seulement toi, mais tousceux qui m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je suis moi-même, à l'exception des chaînes que voici."30Là-dessus le roi se leva, ainsi que le gouverneur, Bérénice et ceux qui étaient assis avec eux.31En se retirant, ils parlaient entre eux: "Cet homme, disaient-ils, n'a rien fait qui mérite la mort ni leschaînes."32Agrippa, lui, dit à Festus: "On aurait pu relâcher cet homme s'il n'en avait appelé à César."