Scrutatio

Giovedi, 2 maggio 2024 - Sant´ Atanasio ( Letture di oggi)

Livre de Tobit 2


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JERUSALEMBIBLES DES PEUPLES
1 Sous le règne d'Asarhaddon, je revins donc chez moi, et ma femme Anna me fut rendue avec mon filsTobie. A notre fête de la Pentecôte (la fête des Semaines), il y eut un bon dîner. Je pris ma place au repas,1 Sous le règne d’Asarhaddon, je suis donc revenu chez moi et on me rendit ma femme Ana et mon fils Tobie. À la fête de la Pentecôte, la fête des Semaines, on fit un grand dîner. Je me suis allongé pour le repas,
2 on m'apporta la table et on m'apporta plusieurs plats. Alors je dis à mon fils Tobie: "Va chercher, monenfant, parmi nos frères déportés à Ninive, un pauvre qui soit de coeur fidèle, et amène-le pour partager monrepas. J'attends que tu reviennes, mon enfant."2 on m’a apporté la table et de nombreux plats. J’ai dit alors à mon fils Tobie: “Mon enfant, va! Et si tu trouves parmi nos frères déportés à Ninive, quelque pauvre qui se souvienne de Dieu de tout son cœur, amène-le pour qu’il partage mon repas. Je t’attendrai, mon enfant, jusqu’à ce que tu sois revenu.”
3 Tobie sortit donc en quête d'un pauvre parmi nos frères, mais il revint et dit: "Père!" Je répondis: "Ehbien, mon enfant?" Il reprit: "Père, il y a quelqu'un de notre peuple qui vient d'être assassiné, il a été étranglé,puis jeté sur la place du marché, et il y est encore."3 Tobie partit chercher un pauvre parmi nos frères et, à son retour, il dit: “Père, quelqu’un de notre race vient d’être assassiné. On l’a étranglé, on l’a jeté sur la place du marché et il y est encore.”
4 Je ne fis qu'un bond, laissai mon repas intact, enlevai l'homme de la place, et le déposai dans unechambre, en attendant le coucher du soleil pour l'enterrer.4 J’ai laissé mon repas sans y toucher; je n’ai fait qu’un bond, j’ai enlevé l’homme de la place et je l’ai déposé dans une chambre en attendant le coucher du soleil pour l’enterrer.
5 Je rentrai me laver, et je mangeai mon pain dans le chagrin,5 Puis je suis rentré, je me suis lavé et j’ai mangé mon pain dans les larmes.
6 avec le souvenir des paroles du prophète Amos sur Béthel: Vos fêtes seront changées en deuil et tousvos cantiques en lamentations.6 Je me suis souvenu des paroles du prophète Amos, sur Béthel: “Vos fêtes seront changées en deuil et tous vos cantiques en lamentations.”
7 Et je pleurai. Puis, quand le soleil fut couché, j'allai, je creusai une fosse et je l'ensevelis.7 J’ai pleuré, et lorsque le soleil s’est couché, je suis allé creuser une fosse et je l’ai enterré.
8 Mes voisins disaient en riant: "Tiens! Il n'a plus peur." (Il faut se rappeler que ma tête avait déjà étémise à prix pour ce motif-là.) "La première fois, il s'est enfui; et le voilà qui se remet à enterrer les morts!"8 Mes voisins disaient en se moquant: “Il n’a donc pas peur? Une première fois déjà il a dû s’enfuir, et de nouveau il enterre les morts!”
9 Ce soir-là, je pris un bain, et j'allai dans la cour, je m'étendis le long du mur de la cour. Comme ilfaisait chaud, j'avais le visage découvert,9 Ce soir-là j’ai pris un bain. Je suis sorti dans la cour et je me suis allongé le long du mur de la cour; comme il faisait chaud, j’avais le visage découvert.
10 je ne savais pas qu'il y avait, au-dessus de moi, des moineaux dans le mur. De la fiente me tombadans les yeux, toute chaude; elle provoqua des taches blanches que je dus aller faire soigner par les médecins.Plus ils m'appliquaient d'onguents, plus les taches m'aveuglaient, et finalement la cécité fut complète. Je restaiquatre ans privé de la vue, tous mes frères en furent désolés; et Ahikar pourvut à mon entretien pendant deuxannées, avant son départ en Elymaïde.10 Je ne savais pas qu’au-dessus de moi dans le mur il y avait des oiseaux; de la fiente toute chaude me tomba dans les yeux et provoqua des taches blanches. J’allai me faire soigner chez les médecins, mais plus ils m’appliquaient de médicaments, plus les taches se développaient. À la fin j’étais complètement aveugle. Je suis resté ainsi quatre ans sans voir, tous mes frères en étaient désolés. Mais durant les deux années qui précédèrent le départ d’Ahikar en Élymaïde, il s’occupa de moi.
11 A ce moment-là, ma femme Anna prit du travail d'ouvrière, elle filait de la laine et recevait de latoile à tisser,11 À ce moment-là, ma femme trouva du travail: elle filait la laine et recevait de la toile à tisser.
12 elle livrait sur commande et on lui payait le prix. Or, le sept du mois de Dystros, elle termina unepièce et elle la livra aux clients. Ils lui donnèrent tout son dû, et de plus ils lui firent cadeau d'un chevreau pourun repas.12 Lorsqu’elle livrait la commande elle recevait son salaire. Or le 7 du mois de Dystros, elle termina une pièce et la livra aux clients; ils lui payèrent ce qu’ils devaient et lui donnèrent en plus un chevreau pour le repas.
13 En rentrant chez moi, le chevreau se mit à bêler, j'appelai ma femme et lui dis: "D'où sort ce cabri?Et s'il avait été volé? Rends-le donc à ses maîtres, nous n'avons pas le droit de manger le produit d'un vol."13 Quand elle rentra chez moi, le chevreau se mit à bêler; alors j’appelai ma femme et je lui dis: “D’où vient ce chevreau, peut-être a-t-il été volé? Rends-le à ses maîtres, nous n’avons pas le droit de manger ce qui a été volé.”
14 Elle me dit: "Mais c'est un cadeau qu'on m'a donné par-dessus le marché!" Je ne la crus pas, et je luidis de le rendre à ses propriétaires (j'en rougissais devant elle). Alors elle répliqua: "Où sont donc tes aumônes?Où sont donc tes bonnes oeuvres? Tout le monde sait ce que cela t'a rapporté."14 Elle me répondit: “C’est un cadeau qu’on m’a donné en plus de mon salaire.” Je refusai de la croire et je lui dis de le rendre à ses propriétaires, car j’avais honte pour elle. Alors elle me répondit: “Où sont donc tes aumônes et tes bonnes œuvres? On sait bien ce que cela t’a rapporté.”