Scrutatio

Giovedi, 16 maggio 2024 - San Simone Stock ( Letture di oggi)

Livre de Tobit 2


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BIBLES DES PEUPLESBIBLIA
1 Sous le règne d’Asarhaddon, je suis donc revenu chez moi et on me rendit ma femme Ana et mon fils Tobie. À la fête de la Pentecôte, la fête des Semaines, on fit un grand dîner. Je me suis allongé pour le repas,1 En el reinado de Asarjaddón pude regresar a mi casa y me fue devuelta mi mujer Ana y mi hijo Tobías. En nuestra solemnidad de Pentecostés, que es la santa solemnidad de las Semanas, me habían preparado una excelente comida y me dispuse a comer.
2 on m’a apporté la table et de nombreux plats. J’ai dit alors à mon fils Tobie: “Mon enfant, va! Et si tu trouves parmi nos frères déportés à Ninive, quelque pauvre qui se souvienne de Dieu de tout son cœur, amène-le pour qu’il partage mon repas. Je t’attendrai, mon enfant, jusqu’à ce que tu sois revenu.”2 Cuando me presentaron la mesa, con numerosos manjares, dije a mi hijo Tobías: «Hijo, ve a buscar entre nuestros hermanos deportados en Nínive a algún indigente que se acuerde del Señor y tráelo para que coma con nosotros. Te esperaré hasta que vuelvas, hijo mío».
3 Tobie partit chercher un pauvre parmi nos frères et, à son retour, il dit: “Père, quelqu’un de notre race vient d’être assassiné. On l’a étranglé, on l’a jeté sur la place du marché et il y est encore.”3 Fuese, pues, Tobías a buscar a alguno de nuestros hermanos pobres, y cuando regresó me dijo: «Padre». Le respondí: «¿Qué hay, hijo?» Contestó: «Padre, han asesinado a uno de los nuestros; le han estrangulado y le han arrojado en la plaza del mercado y aún está allí».
4 J’ai laissé mon repas sans y toucher; je n’ai fait qu’un bond, j’ai enlevé l’homme de la place et je l’ai déposé dans une chambre en attendant le coucher du soleil pour l’enterrer.4 Me levanté al punto y sin probar la comida, alcé el cadáver de la plaza y lo dejé en una habitación, en espera de que se pusiera el sol, para enterrarlo.
5 Puis je suis rentré, je me suis lavé et j’ai mangé mon pain dans les larmes.5 Volví a entrar, me lavé y comí con aflicción
6 Je me suis souvenu des paroles du prophète Amos, sur Béthel: “Vos fêtes seront changées en deuil et tous vos cantiques en lamentations.”6 acordándome de las palabras que el profeta Amós dijo contra Betel: Vuestras solemnidades se convertirán en duelo y todas vuestras canciones en lamento.
7 J’ai pleuré, et lorsque le soleil s’est couché, je suis allé creuser une fosse et je l’ai enterré.7 Y lloré. Cuando el sol se puso, cavé una fosa y sepulté el cadáver.
8 Mes voisins disaient en se moquant: “Il n’a donc pas peur? Une première fois déjà il a dû s’enfuir, et de nouveau il enterre les morts!”8 Mis vecinos se burlaban y decían: «Todavía no ha aprendido. (Pues, en efecto, ya habían querido matarme por un hecho semejante.) Apenas si pudo escapar y ya vuelve a sepultar a los muertos».
9 Ce soir-là j’ai pris un bain. Je suis sorti dans la cour et je me suis allongé le long du mur de la cour; comme il faisait chaud, j’avais le visage découvert.9 Aquella misma noche, después de bañarme, salí al patio y me recosté contra la tapia, con el rostro cubierto a causa del calor.
10 Je ne savais pas qu’au-dessus de moi dans le mur il y avait des oiseaux; de la fiente toute chaude me tomba dans les yeux et provoqua des taches blanches. J’allai me faire soigner chez les médecins, mais plus ils m’appliquaient de médicaments, plus les taches se développaient. À la fin j’étais complètement aveugle. Je suis resté ainsi quatre ans sans voir, tous mes frères en étaient désolés. Mais durant les deux années qui précédèrent le départ d’Ahikar en Élymaïde, il s’occupa de moi.10 Ignoraba yo que arriba, en el muro, hubiera gorriones; me cayó excremento caliente sobre los ojos y me salieron manchas blancas. Fui a los médicos, para que me curasen; pero cuantos más remedios me aplicaban, menos veía a causa de las manchas, hasta que me quedé completamente ciego. Cuatro años estuve sin ver. Todos mis hermanos estaban afligidos; Ajikar, por su parte, proveyó a mi sustento durante dos años, hasta que se trasladó a Elimaida.
11 À ce moment-là, ma femme trouva du travail: elle filait la laine et recevait de la toile à tisser.11 En aquellas circunstancias, mi mujer Ana, tuvo que trabajar a sueldo en labores femeninas; hilaba lana y hacía tejidos
12 Lorsqu’elle livrait la commande elle recevait son salaire. Or le 7 du mois de Dystros, elle termina une pièce et la livra aux clients; ils lui payèrent ce qu’ils devaient et lui donnèrent en plus un chevreau pour le repas.12 que entregaba a sus señores, cobrando un sueldo; el siete del mes de Dystros acabó un tejido y se lo entregó a los dueños, que le dieron todo su jornal y le añadieron un cabrito para una comida.
13 Quand elle rentra chez moi, le chevreau se mit à bêler; alors j’appelai ma femme et je lui dis: “D’où vient ce chevreau, peut-être a-t-il été volé? Rends-le à ses maîtres, nous n’avons pas le droit de manger ce qui a été volé.”13 Cuando entró ella en casa, el cabrito empezó a balar; yo, entonces, llamé a mi mujer y le dije: «¿De dónde ha salido ese cabrito? ¿Es que ha sido robado? Devuélvelo a sus dueños, porque no podemos comer cosa robada».
14 Elle me répondit: “C’est un cadeau qu’on m’a donné en plus de mon salaire.” Je refusai de la croire et je lui dis de le rendre à ses propriétaires, car j’avais honte pour elle. Alors elle me répondit: “Où sont donc tes aumônes et tes bonnes œuvres? On sait bien ce que cela t’a rapporté.”14 Ella me dijo: «Es un regalo que me han añadido a mi sueldo». Pero yo no la creí; ordené que lo devolviera a los dueños y me irrité contra ella por este asunto. Entonces ella me replicó: «¿Dónde están tus limosnas y tus buenas obras? ¡Ahora se ve todo bien claro!»