Scrutatio

Mercoledi, 15 maggio 2024 - Sant'Isidoro agricoltore ( Letture di oggi)

Livre de Tobit 2


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JERUSALEMBIBLIA
1 Sous le règne d'Asarhaddon, je revins donc chez moi, et ma femme Anna me fut rendue avec mon filsTobie. A notre fête de la Pentecôte (la fête des Semaines), il y eut un bon dîner. Je pris ma place au repas,1 En el reinado de Asarjaddón pude regresar a mi casa y me fue devuelta mi mujer Ana y mi hijo Tobías. En nuestra solemnidad de Pentecostés, que es la santa solemnidad de las Semanas, me habían preparado una excelente comida y me dispuse a comer.
2 on m'apporta la table et on m'apporta plusieurs plats. Alors je dis à mon fils Tobie: "Va chercher, monenfant, parmi nos frères déportés à Ninive, un pauvre qui soit de coeur fidèle, et amène-le pour partager monrepas. J'attends que tu reviennes, mon enfant."2 Cuando me presentaron la mesa, con numerosos manjares, dije a mi hijo Tobías: «Hijo, ve a buscar entre nuestros hermanos deportados en Nínive a algún indigente que se acuerde del Señor y tráelo para que coma con nosotros. Te esperaré hasta que vuelvas, hijo mío».
3 Tobie sortit donc en quête d'un pauvre parmi nos frères, mais il revint et dit: "Père!" Je répondis: "Ehbien, mon enfant?" Il reprit: "Père, il y a quelqu'un de notre peuple qui vient d'être assassiné, il a été étranglé,puis jeté sur la place du marché, et il y est encore."3 Fuese, pues, Tobías a buscar a alguno de nuestros hermanos pobres, y cuando regresó me dijo: «Padre». Le respondí: «¿Qué hay, hijo?» Contestó: «Padre, han asesinado a uno de los nuestros; le han estrangulado y le han arrojado en la plaza del mercado y aún está allí».
4 Je ne fis qu'un bond, laissai mon repas intact, enlevai l'homme de la place, et le déposai dans unechambre, en attendant le coucher du soleil pour l'enterrer.4 Me levanté al punto y sin probar la comida, alcé el cadáver de la plaza y lo dejé en una habitación, en espera de que se pusiera el sol, para enterrarlo.
5 Je rentrai me laver, et je mangeai mon pain dans le chagrin,5 Volví a entrar, me lavé y comí con aflicción
6 avec le souvenir des paroles du prophète Amos sur Béthel: Vos fêtes seront changées en deuil et tousvos cantiques en lamentations.6 acordándome de las palabras que el profeta Amós dijo contra Betel: Vuestras solemnidades se convertirán en duelo y todas vuestras canciones en lamento.
7 Et je pleurai. Puis, quand le soleil fut couché, j'allai, je creusai une fosse et je l'ensevelis.7 Y lloré. Cuando el sol se puso, cavé una fosa y sepulté el cadáver.
8 Mes voisins disaient en riant: "Tiens! Il n'a plus peur." (Il faut se rappeler que ma tête avait déjà étémise à prix pour ce motif-là.) "La première fois, il s'est enfui; et le voilà qui se remet à enterrer les morts!"8 Mis vecinos se burlaban y decían: «Todavía no ha aprendido. (Pues, en efecto, ya habían querido matarme por un hecho semejante.) Apenas si pudo escapar y ya vuelve a sepultar a los muertos».
9 Ce soir-là, je pris un bain, et j'allai dans la cour, je m'étendis le long du mur de la cour. Comme ilfaisait chaud, j'avais le visage découvert,9 Aquella misma noche, después de bañarme, salí al patio y me recosté contra la tapia, con el rostro cubierto a causa del calor.
10 je ne savais pas qu'il y avait, au-dessus de moi, des moineaux dans le mur. De la fiente me tombadans les yeux, toute chaude; elle provoqua des taches blanches que je dus aller faire soigner par les médecins.Plus ils m'appliquaient d'onguents, plus les taches m'aveuglaient, et finalement la cécité fut complète. Je restaiquatre ans privé de la vue, tous mes frères en furent désolés; et Ahikar pourvut à mon entretien pendant deuxannées, avant son départ en Elymaïde.10 Ignoraba yo que arriba, en el muro, hubiera gorriones; me cayó excremento caliente sobre los ojos y me salieron manchas blancas. Fui a los médicos, para que me curasen; pero cuantos más remedios me aplicaban, menos veía a causa de las manchas, hasta que me quedé completamente ciego. Cuatro años estuve sin ver. Todos mis hermanos estaban afligidos; Ajikar, por su parte, proveyó a mi sustento durante dos años, hasta que se trasladó a Elimaida.
11 A ce moment-là, ma femme Anna prit du travail d'ouvrière, elle filait de la laine et recevait de latoile à tisser,11 En aquellas circunstancias, mi mujer Ana, tuvo que trabajar a sueldo en labores femeninas; hilaba lana y hacía tejidos
12 elle livrait sur commande et on lui payait le prix. Or, le sept du mois de Dystros, elle termina unepièce et elle la livra aux clients. Ils lui donnèrent tout son dû, et de plus ils lui firent cadeau d'un chevreau pourun repas.12 que entregaba a sus señores, cobrando un sueldo; el siete del mes de Dystros acabó un tejido y se lo entregó a los dueños, que le dieron todo su jornal y le añadieron un cabrito para una comida.
13 En rentrant chez moi, le chevreau se mit à bêler, j'appelai ma femme et lui dis: "D'où sort ce cabri?Et s'il avait été volé? Rends-le donc à ses maîtres, nous n'avons pas le droit de manger le produit d'un vol."13 Cuando entró ella en casa, el cabrito empezó a balar; yo, entonces, llamé a mi mujer y le dije: «¿De dónde ha salido ese cabrito? ¿Es que ha sido robado? Devuélvelo a sus dueños, porque no podemos comer cosa robada».
14 Elle me dit: "Mais c'est un cadeau qu'on m'a donné par-dessus le marché!" Je ne la crus pas, et je luidis de le rendre à ses propriétaires (j'en rougissais devant elle). Alors elle répliqua: "Où sont donc tes aumônes?Où sont donc tes bonnes oeuvres? Tout le monde sait ce que cela t'a rapporté."14 Ella me dijo: «Es un regalo que me han añadido a mi sueldo». Pero yo no la creí; ordené que lo devolviera a los dueños y me irrité contra ella por este asunto. Entonces ella me replicó: «¿Dónde están tus limosnas y tus buenas obras? ¡Ahora se ve todo bien claro!»