Scrutatio

Giovedi, 28 marzo 2024 - San Castore di Tarso ( Letture di oggi)

Livre de Néhémie 5


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1Une grande plainte s'éleva parmi les gens du peuple et leurs femmes contre leurs frères juifs.2Les uns disaient: "Nous devons donner en gage nos fils et nos filles pour recevoir du blé, mangeret vivre."3D'autres disaient: "Nous devons engager nos champs, nos vignes et nos maisons pour recevoir dublé pendant la famine."4D'autres encore disaient: "Pour acquitter l'impôt roi, nous avons dû emprunter de l'argent sur noschamps et nos vignes;5et alors que nous avons la même chair que nos frères, que nos enfants valent les leurs, nous devonslivrer en esclavage nos fils et nos filles; il en est, parmi nos filles, qui sont asservies! Nous n'y pouvons rien,puisque nos champs et nos vignes sont déjà à d'autres."6Je me mis fort en colère quand j'entendis leur plainte et ces paroles.7Ayant délibéré en moi-même, je tançai les grands et les magistrats en ces termes: "Quel fardeauchacun de vous impose à son frère!" Et convoquant contre eux une grande assemblée,8je leur dis: "Nous avons, dans la mesure de nos moyens, racheté nos frères juifs qui s'étaientvendus aux nations. Et c'est vous maintenant qui vendez vos frères pour que nous les rachetions!" Ils gardèrent lesilence et ne trouvèrent rien à répliquer.9Je poursuivis: "Ce que vous faites là n'est pas bien. Ne voulez-vous pas marcher dans la crainte denotre Dieu, pour éviter les insultes des nations, nos ennemies?10Moi aussi, mes frères et mes gens, nous leur avons prêté de l'argent et du blé. Eh bien! faisonsabandon de cette dette.11Restituez-leur sans délai leurs champs, leurs vignes, leurs oliviers et leurs maisons, et remettez-leur la dette de l'argent, du blé, du vin et de l'huile que vous leur avez prêtés."12Ils répondirent: "Nous restituerons; nous n'exigerons plus rien d'eux; nous agirons comme tu l'asdit."13Puis je secouai le pli de mon vêtement en disant: "Que Dieu secoue de la sorte, hors de sa maisonet de son bien, tout homme qui ne tiendra pas cette parole: qu'il soit ainsi secoué et vidé!" Et toute l'assembléerépondit: "Amen!" et loua Yahvé. Et le peuple agit suivant cet engagement.14Bien plus, depuis le jour où le roi m'institua gouverneur au pays de Juda, de la vingtième à latrente-deuxième année du roi Artaxerxès, pendant douze ans, moi et mes frères n'avons jamais mangé laprovende du gouverneur.15Or les anciens gouverneurs, qui m'ont précédé, pressuraient le peuple: ils lui prenaient chaquejour, pour la provende, 40 sicles d'argent; leurs serviteurs aussi opprimaient le peuple. Moi au contraire je n'aijamais agi de la sorte, par crainte de Dieu.16Je me suis également appliqué au travail de ce rempart, bien que je ne fusse propriétaire d'aucunchamp! Tous mes gens étaient là, réunis à la tâche.17A ma table mangeaient les grands et les magistrats, au nombre de 150, sans compter ceux quinous venaient des nations environnantes.18Quotidiennement on apprêtait à mes frais un boeuf, six moutons de choix et des volailles; tous lesdix jours, on apportait quantité d'outres de vin. Malgré cela, je n'ai jamais réclamé la provende du gouverneur,car sur ce peuple pesait un lourd service.19Souviens-toi, mon Dieu, en ma faveur, de tout ce que j'ai fait pour ce peuple!