Scrutatio

Martedi, 21 maggio 2024 - Santi Martiri Messicani (Cristoforo Magallanes Jara e 24 compagni) ( Letture di oggi)

Livre de la Genèse 40


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BIBLES DES PEUPLESEL LIBRO DEL PUEBLO DE DIOS
1 Or il arriva que deux fonctionnaires du roi d’Égypte, le responsable des boissons et le responsable du pain, furent pris en faute envers leur maître, le roi d’Égypte.1 Después de estos acontecimientos, el copero y el panadero del rey de Egipto ofendieron a su señor.
2 Le Pharaon se mit en colère contre ces deux fonctionnaires2 El Faraón se irritó contra sus dos funcionarios –el copero mayor y el panadero mayor–
3 et les fit enfermer dans la maison du chef des gardes, dans la prison où se trouvait Joseph.3 y los hizo poner bajo custodia en la casa del capitán de guardias, en la misma cárcel donde estaba preso José.
4 Le chef des gardes préposa Joseph à leur service et ils restèrent un certain temps dans cette prison.4 El capitán de guardias encargó a José que se ocupara de servirlos, y así estuvieron arrestados durante un tiempo.
5 C’est alors que le chef du service des boissons et le chef du service des pains qui étaient enfermés dans la prison, eurent tous les deux un rêve dans la même nuit, et les deux rêves demandaient une interprétation.5 Una vez, mientras estaban presos en la cárcel, el copero y el panadero del rey de Egipto tuvieron un sueño en el transcurso de una misma noche, cada sueño con su significado propio.
6 Au matin Joseph s’approcha d’eux; il vit qu’ils étaient tourmentés.6 A la mañana siguiente, cuando José fue a verlos, los encontró deprimidos.
7 Il demanda donc à ces fonctionnaires du Pharaon, prisonniers avec lui dans la maison de son maître: “Pourquoi vos visages sont-ils si tristes aujourd’hui?”7 «¿Por qué están hoy con la cara triste?», preguntó a los funcionarios del Faraón que estaban arrestados con él en la casa de su señor.
8 Ils répondirent: “Nous avons eu un rêve, et personne ne peut nous l’expliquer.” Joseph leur dit: “Mais c’est Dieu seul qui peut donner l’interprétation des rêves. Racontez-les moi donc!”8 Ellos le respondieron: «Hemos tenido un sueño, y aquí no hay nadie que lo interprete». José les dijo: «La interpretación es obra de Dios; pero de todos modos cuéntenme lo que soñaron».
9 Le chef du service des boissons raconta à Joseph le songe qu’il avait fait: “Je voyais en songe une vigne devant moi,9 El copero relató su sueño a José. «Yo soñé, le dijo que delante de mí había una vid,
10 et sur le pied de vigne, trois branches. La vigne bourgeonna, les fleurs se formèrent et les grappes de raisins mûrirent.10 y en ella, tres sarmientos. Apenas la vid dio brotes, salieron sus flores y maduraron las uvas en los racimos.
11 Comme je tenais dans ma main la coupe du Pharaon, je pris les raisins et je les pressai dans la coupe du Pharaon, puis je lui mis la coupe entre les mains.”11 La copa del faraón estaba en mi mano: yo tomé las uvas, las exprimí en esa copa, y la puse en la mano del Faraón».
12 Joseph lui dit: “Voici la signification de ce rêve: Les trois branches sont trois jours.12 José le dijo: «La interpretación es la siguiente: los tres racimos representan tres días,
13 Encore trois jours et tu pourras marcher la tête haute. Le Pharaon te rétablira à ton poste et de nouveau tu mettras la coupe dans la main du Pharaon, comme tu le faisais lorsque tu étais le responsable du service des boissons.13 Dentro de tres días, el Faraón te indultará, te restituirá a tu cargo, y tú pondrás la copa en su mano, como acostumbrabas a hacerlo antes, cuando eras su copero.
14 Souviens-toi de moi lorsque tout ira bien pour toi; aie la bonté de parler de moi au Pharaon pour qu’il me fasse sortir de cette prison,14 Y cuando mejore tu suerte, si todavía recuerdas que yo estuve aquí contigo, no dejes de hacerme este favor: háblale de mí al Faraón, y trata de sacarme de este lugar.
15 car j’ai été enlevé de force au pays des Hébreux et ici même, je n’ai rien fait pour mériter la prison.”15 Porque yo fui traído por la fuerza del país de los hebreos, y aquí no hice nada para que me pusieran en la cárcel».
16 Le chef du service du pain vit que le songe était favorable, aussi il dit à Joseph: “Et moi, voici mon rêve: j’avais sur la tête trois corbeilles de pain blanc.16 El panadero mayor, al ver con qué acierto había interpretado el sueño, dijo a José: «Yo, por mi parte, soñé que tenía sobre mi cabeza tres canastas de mimbre.
17 Dans la corbeille du haut il y avait de toutes les pâtisseries que le boulanger prépare pour Pharaon, et les oiseaux du ciel les mangeaient dans la corbeille au-dessus de ma tête.”17 En la canasta más elevada, había de todos los productos de panadería que come el Faraón, y los pájaros comían de esa canasta que estaba encima de mi cabeza».
18 Joseph prit la parole et lui dit: “Voici la signification de ton rêve: les trois corbeilles sont trois jours;18 José le respondió: «La interpretación es la siguiente: las tres canastas representan tres días.
19 encore trois jours et toi aussi tu auras la tête haute: le Pharaon te pendra à un arbre et les oiseaux mangeront ta chair.”19 Dentro de tres días el Faraón te hará decapitar, te colgará de un poste, y los pájaros comerán tu carne».
20 Or le troisième jour, c’était l’anniversaire du Pharaon et il fit un grand repas pour tous ses serviteurs. Il se souvint alors du chef du service des boissons et du chef du service du pain.20 Efectivamente, al tercer día se festejaba el cumpleaños del Faraón, y este agasajó con un banquete a todos sus servidores. Entonces reconsideró las causas del copero mayor y del panadero mayor en medio de sus servidores,
21 Il rétablit le chef du service des boissons dans sa charge, et de nouveau celui-ci mit la coupe dans la main du Pharaon.21 y restituyó en su cargo al copero mayor, de manera que este volvió a poner la copa en la mano del Faraón;
22 Par contre il fit pendre le chef du service du pain, comme Joseph l’avait annoncé.22 en cambio, mandó colgar al panadero mayor, conforme a la interpretación que les había dado José.
23 Le chef du service des boissons, pour sa part, ne pensa plus à Joseph, il l’oublia même complètement.23 Sin embargo, el copero mayor ya no pensó más en José, sino que se olvidó de él.